Donation : AMADE - En faveur des enfants victimes du conflit en Ukraine
Magnolia Programme soutient l’Association AMADE
L’AMADE, l’Association Mondiale des Amis de l'Enfance, s'engage en faveur de la protection et de l'épanouissement de l'enfant à travers le monde.
Le sujet de notre engagement n'est donc pas, cette fois, de porter un coup de projecteur sur une action ponctuelle, mais de s'engager dans un format qui garantisse le strict bon emploi des dons effectués. Nous avons donc choisi d’aider une association au rayonnement international : L’AMADE, engagée dans l'avenir et à long terme, pas dans l'urgence ! Son objectif : aider les enfants, répondre à leurs besoins actuels, et envisager leurs besoins futurs.
Interview de M. Jérôme Froissart, Secrétaire Général de l'AMADE
1/L’AMADE a lancé un appel aux dons en faveur des enfants victimes du conflit en Ukraine.
Comment ces dons vont-ils être utilisés ?
Nous nous sommes en effet mobilisés dès le lendemain de l’annonce de l’agression de l’Ukraine, avec comme objectif d’apporter notre contribution à la protection des enfants, notamment les plus vulnérables.
Notre travail consiste actuellement à identifier de manière précise les structures publiques ou privées, hôpitaux pour enfants, maternités, écoles qui vont pouvoir bénéficier d’une aide en nature en termes de produits de première nécessité, de médicaments, d’équipements médicaux.
Nous envisageons également, en fonction des fonds que nous serons en mesure de mobiliser de nous investir à plus long terme, en vue d’assurer l’accès à l’éducation des enfants privés d’écoles, et nous espérons la reconstruction d’infrastructures scolaires.
En situation d’urgence la mobilisation est forte, elle peut retomber une fois l’actualité passée, on le sait. Il nous faut penser à l’avenir en vue d’éviter qu’une génération d’enfants se voit sacrifiée par ce conflit
2/Comment s’organise l’accès à l’éducation pour les enfants ukrainiens ? Cet accès à l’éducation concerne-t-il uniquement les enfants étant restés en Ukraine, ou bien ceux qui se retrouvent dans des pays frontaliers épargnés par la guerre ?
Nous sommes associés au réseau des partenaires de l’UNICEF et sommes ainsi régulièrement tenus informés de la situation, au jour le jour. Au 23 mars, sur 3,6 millions de réfugiés Ukrainiens qui ont été contraints de fuir leur pays, près de la moitié sont des enfants.
400 écoles ont été endommagées, 64 détruites.
Un effort conséquent est entrepris, et nous suivons cela de près car cela fait écho avec un de nos programmes, TECH4CHILD, en vue de développer des plateformes en ligne afin d’assurer l’accès à l’éducation des enfants restés en Ukraine et qui ne peuvent plus aller à l’école ainsi que pour les enfants déplacés internes ou réfugiés.
3/Comment trouver les enseignants qui peuvent dispenser l’éducation aux enfants ?
La communauté Ukrainienne est très mobilisée et organisée, aussi les professeurs réfugiés peuvent continuer à soutenir leur communauté, notamment via la création de nouveaux contenus sur ces plateformes numériques.
Cependant le problème risque de se poser à plus long terme, lorsque les écoles pourront ouvrir à nouveau, si les professeurs manquent, victimes de la guerre ou s’ils souhaitaient, ce qui peut être légitime, s’installer définitivement dans les pays d’accueil.
4/Vous expliquez sur le site de l’AMADE que les dons iront directement aux enfants les plus vulnérables. Cela signifie-t-il qu’il y a une sélection, et si oui, comment est-elle opérée ?
Les enfants bénéficiaires seront identifiés par nos partenaires locaux, mais malheureusement en situation de guerre tout enfant est vulnérable. Un aspect important sur lequel nous sommes attentifs est la prise en charge et le suivi psychologique des enfants. Ce sont les premières victimes de la folie des hommes.
L’UNICEF par exemple mets en œuvre au niveau des points de passage aux frontières des hubs dans lesquels interviennent des psychologues et des équipes spécialement formées. D’autres partenaires comme MSF mettent en œuvre des cliniques mobiles.
5/Jusqu’à ce jour du 21 mars quel est le montant des sommes récoltées, et est-ce satisfaisant ?
A ce jour nous avons mobilisé 45.000 €, ce qui est peu par rapport à d’autres acteurs. C’est une crise qui mobilise beaucoup les donateurs mais ces derniers se sont tournés vers des ONG ou des organisations internationales spécialisées dans l’aide d’urgence et c’est tout à fait normal.
Nous ne souhaitons pas nous improviser acteur de l’urgence, ces organisations sont bien plus compétentes que nous en la matière. Nous sommes en revanche engagés sur le plus long terme et les besoins seront malheureusement importants, les donateurs moins présents. A nous d’intéresser des donateurs qui souhaitent se projeter et investir dans l’enfance, dans le monde de demain.
Le contexte
Il y a 50 ans, particulièrement émue par le drame affectant les enfants du Vietnam, La Princesse Grace de Monaco se mobilisait en faveur de la protection de l’enfance, et créait l’association monégasque. Aujourd’hui, elle est présidée par S.A.R la Princesse de Hanovre.
Si la situation évolue favorablement au fil des années en termes de mortalité infantile, ou d’accès à l’éducation, les problèmes demeurent nombreux, sans compter ceux générés par le conflit russo-ukrainien : abus sexuels, pauvreté, divers trafics…C’est par la mobilisation sur le terrain que l’AMADE espère apporter des réponses.
Projets
Les nombreux projets de l’association se scindent en 5 volets :
- La protection : la lutte contre les abus sexuels, la protection des enfants en milieu carcéral, la réinsertion des enfants de rue, la prévention du décrochage scolaire, l’utilisation de la capoeira sociale par la création d’un centre de formation (en République du Congo).
- L’éducation : renforcement de la qualité de l’éducation primaire, accès des jeunes filles à l’éducation secondaire, alphabétisation des mères.
- La santé : prévention de la mortalité infantile, lutte contre les maladies négligées, formation des personnels de santé.
- L’urgence /post urgence : Intervention suite à des catastrophes naturelles, Enfants réfugiés, Enfants Migrants Non Accompagnés.
- La sensibilisation et les plaidoyers : par exemplepour sensibiliser le public aux problématiques liées à l’enfance à l’occasion des 25 ans de la Convention des Droits de l’Enfant.
L'AMADE lance un appel aux dons en faveur des enfants victimes du conflit en Ukraine
Au 4ème jour de l'offensive, selon les Nations Unies près de 368.000 personnes quittaient le pays afin de se mettre à l'abri. Fin mars, elles étaient plus de 4 millions. Les enfants ne sont pas épargnés et les premiers besoins en termes d'accès à l'eau potable, à l'hygiène, aux biens de première nécessité se font sentir.L'AMADE propose à ses généreux donateurs de répondre à ces besoins urgents et soutient l'accès à l'éducation des enfants qui seraient privés d'école.
Programmes
4 programmes majeurs peuvent inclure les différents projets :
- Dignité pour les femmes : pour permettre aux jeunes filles et aux femmes vulnérables d’accéder à l’hygiène menstruelle et prévenir les abus sexuels ; pour prendre en charge médicalement et psychologiquement les jeunes filles victimes de violences sexuelles et accompagner leur réinsertion sociale ; et pour promouvoir l’accès à l’éducation secondaire des jeunes filles.
- L’énergie de l’espoir : pour promouvoir l’accès des enfants à une énergie abordable, durable et de qualité ; pour renforcer la qualité de l’éducation secondaire via l’accès au digital ; pour identifier, développer et diffuser une offre digitale adaptée en faveur de l’éducation, la santé et la protection.
- Capoeira pour la paix : pourfavoriser la pratique de la Capoeira comme vecteur d’accompagnement à la démobilisation et la réinsertion d’enfants associés aux forces et groupes armés ; pour développer une expertise autour de la Capoeira sociale et l’étendre à la prise en charge d’enfants vulnérables : enfants des rues, jeunes filles victimes de violences sexuelles, enfants déplacés internes ou réfugiés… et enfin promouvoir le développement d’une communauté dédiée à la promotion de la Capoeira sociale.
- Mineurs Non Accompagnés (MNA) : pour veiller à la protection des droits des MNA et leur apporter un appui légal, social et psychosocial ; pour favoriser l’insertion professionnelle et sociale des jeunes migrants en capacité de s’établir ; et enfin promouvoir la prévention des migrations dans les pays d’origine.
100% des dons alloués aux projets
En fonction des attentes des donateurs, de leur sensibilité, ils peuvent dédier leur don à un programme ou un projet particulier de l’association. Le gouvernement Princier et certaines entreprises partenaires prenant en charge les coûts de fonctionnement de l'association, l'intégralité du don sera allouée aux projets soutenus.
En complément de l’appui apporté par les donateurs particuliers, l’AMADE développe pour ses grands donateurs une offre Philanthropique dédiée, créatrice de sens et de valeurs partagées et donne la possibilité aux entreprises d’illustrer concrètement les engagements pris au titre de leur stratégie RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise). Plus d’une vingtaine de partenaires suivent l’association, dont le CFM Indosuez, Sofibanque, Bouygues Construction…
Donation : AMADE - For children who are victims of the conflict in Ukraine
Magnolia Programme supports the AMADE Association
AMADE, the World Association of Friends of Childhood, is committed to the protection and development of children throughout the world.
We have been able to respond positively to the tragedy which is currently taking place in Ukraine.
The purpose of our involvement is not, therefore, this time, to turn the spotlight on a specific activity, but to become involved in a way which ensures the proper use of donations made. We therefore chose to help an association with international outreach: AMADE, committed for the future and in the long term, not just for an emergency! Its objective: to help children, meet their current needs, and consider their future needs.
Interview with Mr. Jérôme Froissart, Secretary General of AMADE
1/AMADE has launched a call for donations for children who are victims of the conflict in Ukraine. How will these donations be used?
Indeed, we have been mobilised since the day after Ukraine's announcement of the aggression, aiming to add our contribution to protecting children, particularly the most vulnerable.
Our work is currently precisely identifying public or private facilities, children's hospitals, maternity hospitals, schools which will be able to benefit from aid in kind in terms of primary necessities, medicines, medical facilities.
We are also planning, depending on the funds we will be able to mobilise, to become involved in the longer term in ensuring access to education for children deprived of schools, and we hope to rebuild school infrastructure. In an emergency situation, mobilisation is strong, it can fall away once the headlines move on, we know that. We must be thinking of the future so as to avoid a generation of children being sacrificed by this conflict.
2/ How is access to education for Ukrainian children organised? Does access to education only concern children remaining in Ukraine, or are those in bordering countries spared by war involved?
We are involved in the UNICEF partner network and are thus regularly kept informed of the situation on a daily basis. As at 23 March, of the 3.6 million Ukrainian refugees who were forced to flee their country, almost half are children.
400 schools have been damaged, 64 destroyed.
A significant effort has been undertaken and we are monitoring this closely, as it echoes one of our programmes, TECHN4CHILD, to develop online platforms to ensure access to education for children remaining in Ukraine and who can no longer attend school as well as for internally displaced or refugee children.
3/ How can teachers who can provide education to these children be found?
The Ukrainian community is very much mobilised and organised, also refugee teachers can continue to support their community, particularly via creating new content on these digital platforms.
However, the problem is likely to arise in the longer term, when schools can open again, if there is a shortage of teachers, victims of the war or if they wish, quite legitimately, to settle permanently in their host countries.
4/ You explain on the AMADE site that donations will go directly to the most vulnerable children. Does this mean that there is a selection, and if so, how is it carried out?
Child beneficiaries will be identified by our local partners, but unfortunately, in a war situation, every child is vulnerable. One important aspect of which we are aware is the psychological care and monitoring of children. They are the first victims of the madness of men.
UNICEF, for example, operate hubs at border crossings, where psychologists and specially trained teams are involved. Other partners, such as MSF, operate mobile clinics.
5/ Up to 21 March, what is the total of the sums collected, and is it enough?
To date we have mobilised € 45,000, which is a small amount compared to other stakeholders. This is a crisis which mobilises many donors, but they have turned to NGOs or international organisations which specialise in emergency aid and that is quite normal.
We do not want to improvise as an emergency agency, these organisations are much more competent than us in the field. On the other hand, we are committed in the longer term and the needs will, unfortunately, be great, while donors are less in evidence. It is up to us to interest donors who want to be involved and invest in childhood, in tomorrow's world.
The Contexte
50 years ago, particularly moved by the tragedy affecting the children of Vietnam, Princess Grace of Monaco mobilised to protect children and established the Monegasque association. Today, it is chaired by H.R.H. the Princess of Hanover. While the situation in terms of child mortality and access to education has been developing favourably, many problems remain, not including those caused by the Russo-Ukrainian conflict: sexual abuse, poverty, trafficking, etc..
By mobilising on the ground AMADE hopes to provide some responses.
Projects
The many projects of the association are split into five areas :
- Protection: combating sexual abuse, the protection of children in the prison system, re-integrating street children, prevention of dropping out, use of social capoeira by setting up a training centre (Republic of Congo).
- Education: strengthening the quality of primary education, access to secondary education for young girls, literacy for mothers.
- Health: prevention of infant mortality, combating neglected diseases, training of health personnel.
- Emergency / post emergency: involvement following natural disasters, refugee children, unaccompanied migrant children.
- Awareness-raising and advocacy: for example, raising public awareness of problems related to childhood on the occasion of the 25th anniversary of the Convention on the Rights of the Child.
AMADE calls for donations for children who are victims of the conflict in Ukraine
On the fourth day of the offensive, according to the United Nations almost 368,000 people left the country seeking refuge. By late March, there were more than four million.
Children have not been spared and basic needs in terms of access to drinking water, hygiene, essential goods are being experienced. AMADE offers its generous donors a chance to meet these urgent needs and supports access to education for children who would be deprived of school.
Programmes
Four major programmes include various projects:
- Dignity for Women: to allow young girls and vulnerable women to access period products and prevent sexual abuse; to take medical and psychological care of girl victims of sexual violence and support their social re-integration; and to promote access to secondary education for girls.
- The Energy of Hope: promoting access for children to affordable, sustainable and quality energy; strengthening the quality of secondary education via access to digital resources; identifying, developing and distributing a suitable digital offer for education, health and protection.
- Capoeira for Peace: to promote the practice of Capoeira as a vehicle to support demobilization and reintegration of children associated with armed forces and groups; to develop an expertise in social Capoeira and extend it to caring for vulnerable children: street children, girls who are victims of sexual violence, internally displaced or refugee children, etc.; and finally, to promote the development of a community dedicated to promoting social Capoeira.
- Unaccompanied Minors (UAMs): to ensure protection of UAMs' rights and provide them with legal, social and psychosocial support; to promote professional and social inclusion of young migrants who are able to settle; and finally to promote prevention of migration in home countries.
100% of donations allocated to projects
Depending on donors' expectations and sensitivities, they can dedicate their donation to one of the association's particular programmes or projects. As The Prince's Government and some partner companies take care of the association's operating costs, the entire donation will be allocated to the projects we support.
In addition to the support provided by private donors, AMADE develops a special Philanthropic offer for its major donors, which creates shared meaning and values and gives companies the opportunity to illustrate tangibly the commitments they made under their company's CSR strategy (Corporate Social Responsibility). More than twenty partners support the association, including CFM Indosuez, Sofibanque, Bouygues Construction etc..
